Monsieur MONBOISSE, pourriez-vous nous dire qui vous êtes ?

J’ai 41 ans, je suis marié et père d’une petite Aliénor. Ma femme a grandi à Poitiers et je suis quant à moi originaire du Cantal. J’en ai gardé un fort enracinement avec la montagne.  Je suis un passionné de randonnée et de rugby.

J’ai 2 grandes sœurs et un petit frère qui est prêtre.

Où travailliez-vous avant d’arriver à l’Union Chrétienne ?

De formation juridique et philosophique, j’ai cherché un travail m’offrant la possibilité de servir une mission éducative chrétienne. J’ai toujours été marqué par ce que j’avais reçu en tant qu’entraîneur de jeunes au rugby (j’ai joué 12 ans au stade Aurillacois), d’encadrant de camps avec la pastorale du diocèse de St Flour, d’animateur au sein de la communauté St Jean à Murat, de brancardier à Lourdes etc… 

C’est donc assez naturellement que je me suis tourné vers l’éducation et j’ai eu la joie de travailler 10 ans dans un établissement assez proche de celui-ci, le collège St Honoré d’Eylau à Paris 16. J’y étais préfet des études, c’est-à-dire responsable de niveaux pour les 5èmes, 4èmes  et 3èmes et chargé de la pastorale pour les 4èmes et 3èmes.

Et votre rencontre avec l’Union Chrétienne ?

Lorsque j’ai eu connaissance du poste de directeur adjoint à l’Union Chrétienne, j’en ai parlé à ma femme qui a été élève ici. Elle m’en disait du bien, alors je suis venu voir. Je cherchais un établissement où je pouvais mettre mes compétences au service d’un projet qui porte sur l’éducation intégrale (intellectuelle, humaine et spirituelle). C’est la rencontre avec les religieuses de la communauté qui m’a convaincu.

« l’Union Chrétienne est un établissement qui dit ce qu’il est »

La non-mixité m’a interpellé. Les quelques semaines que je viens de passer avec vous m’ont fait comprendre qu’il s’agit d’une réelle force. Cela donne aux garçons le temps de se construire et de pouvoir ensuite appréhender l’altérité au lycée avec une plus grande maturité. La responsabilisation des élèves est un axe de travail important pour moi.

Qu’aimeriez-vous dire aux collégiens ?

Je vous invite au courage de choisir ce qui est beau, bon et vrai.